Investir en tant que non-citoyens retraités à l’île Maurice
L’île Maurice est en passe de devenir une destination de prédilection pour les non-citoyens pour la retraite. Il dispose d’un climat tempéré toute l’année, des infrastructures de premier ordre et d’un environnement harmonieux. Cette nation arc-en-ciel a ouvert ses portes depuis 2006 aux non-citoyens pour une retraite sans stress.
Les permis de séjour pour les non-citoyens
Les demandes de permis de séjour au titre du régime des non-citoyens retraités doivent être déposées auprès de la Commission de Développement Économique. Les demandeurs éligibles seront au moins âgés de 50 ans. Le requérant veillera à transférer, vers son compte mauricien, un montant initial et minimal de 2 250 €. Ultérieurement, il transférera mensuellement au moins 2 250 € par mois ou 27 000 € par an. Les personnes à charge d’un non-citoyen retraité peuvent également demander un permis de séjour. Elles peuvent comprendre les enfants de moins de 24 ans. Pendant son séjour, le retraité ne peut pas travailler ni être actionnaire majoritaire et administrateur d’une société de droit local.
La restriction sur la propriété immobilière
La loi sur les non-citoyens a été modifiée en décembre 2016. Les étrangers peuvent désormais acheter des appartements en copropriété d’au moins deux niveaux du sol. Ils doivent avoir une approbation de la Commission de Développement Économique. Le prix d’achat de l’appartement ne doit pas être inférieur à 6 millions MUR (environ 150 000 €). Tout non-citoyen, avec ou sans permis d’occupation ou permis de séjour, peut acquérir des appartements. Ainsi, il peut acquérir :
- Une unité résidentielle aménagée dans le cadre de Integrated Estate Scheme (IRS), Real Estate Scheme (RES) et plan Property Development (PDS)
- Une unité résidentielle développée dans une ville intelligente
- Un appartement situé dans un immeuble d’au moins deux étages
L’île, une popularité gagnée auprès des non-citoyens retraités
Depuis 2006, divers programmes visent à attirer les ressortissants étrangers pour vivre à l’île Maurice. Plus de 17 000 permis ont été délivrés à des non-ressortissants. Quelque 4 500 titulaires se trouvent actuellement dans le pays. Les non-citoyens retraités représentent 10 % de ce chiffre et leur nombre est en hausse. Des mesures sont appliquées pour attirer davantage de non-citoyens retraités sur ses côtes. Les investisseurs dans l’immobilier ne peuvent acheter approuvés que dans des endroits spécifiques. Mais les retraités non-ressortissants peuvent choisir de vivre n’importe où sur l’île. Les locations en bord de mer sont cependant préférables.
L’île Maurice, le nouvel eldorado des retraités non-citoyens ?
Ses cliniques et hôpitaux offrent des soins professionnels et abordables. Les non-ressortissants dont leurs enfants poursuivent leurs études n’ont que l’embarras du choix. Des écoles et universités internationales sont ouvertes aux étrangers. Ils proposent des programmes en anglais ou en français. La connectivité aérienne bien développée de l’île est également un plus. Avec plusieurs vols quotidiens vers l’Afrique, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie, on est qu’à quelques heures de chez soi. Les retraités non-ressortissants étant désormais un phénomène mondial, l’île Maurice est confronté à la concurrence d’autres pays du monde. Conscient de ce fait, le gouvernement mauricien continue à travailler dur pour maintenir et renforcer l’avantage concurrentiel de l’île.